Aller au contenu principal
Fermer

Désindustrialisation: la CGT dénombre 444 plans sociaux depuis juin 2024
information fournie par AFP 30/10/2025 à 09:19

Un employé de Teisseire passe devant l'entrée du site de production du fabricant français de sirops à Crolles, près de Grenoble, dont la fermeture a été annoncée par l'entreprise, en même temps qu'un plan de réorganisation entraînant la suppression de près de 170 emplois, le 20 octobre 2025. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Un employé de Teisseire passe devant l'entrée du site de production du fabricant français de sirops à Crolles, près de Grenoble, dont la fermeture a été annoncée par l'entreprise, en même temps qu'un plan de réorganisation entraînant la suppression de près de 170 emplois, le 20 octobre 2025. ( AFP / JEFF PACHOUD )

La CGT a recensé 444 plans sociaux en France depuis les élections européennes de juin 2024, dont 325 fermetures de sites industriels, a indiqué jeudi la secrétaire générale du syndicat, Sophie Binet.

"On est aujourd'hui à 444, mais c'est un recensement très partiel. Il nous en manque énormément, c'est juste le petit bout de l'iceberg", a-t-elle déclaré sur RTL.

"On a été les premiers à dire que nous sommes dans un moment de désindustrialisation massive. Et maintenant, tout le monde nous donne raison puisque les chiffres officiels montrent qu'il y a maintenant plus de fermeture d'usines que d'ouverture", a ajouté Sophie Binet, qui a précisé que les plans sociaux recensés menaçaient "plus de 300.000" emplois.

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, lors de la manifestation du 2 octobre 2025 à Paris, dans le cadre d'une journée de grève nationale organisée par les huit principaux syndicats de travailleurs français pour réclamer des mesures de "justice sociale". ( AFP / Thomas SAMSON )

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, lors de la manifestation du 2 octobre 2025 à Paris, dans le cadre d'une journée de grève nationale organisée par les huit principaux syndicats de travailleurs français pour réclamer des mesures de "justice sociale". ( AFP / Thomas SAMSON )

"La politique de l'offre de Macron, elle est non seulement très coûteuse, mais c'est une catastrophe sociale, un fiasco économique" puisque "notre industrie plie bagages", juge la syndicaliste, qui doit rencontrer jeudi le ministre de l'Industrie Sébastien Martin.

"La première demande que je vais lui faire, c'est de changer de politique économique et industrielle. Ce n'est plus possible d'avoir une politique du carnet de chèques où on se contente de distribuer 211 milliards d'aides publiques aux entreprises sans conditions ni contreparties", a souligné Sophie Binet. Pour elle, "quand on est aidé, on n'a pas le droit de licencier".

Valeurs associées

33,850 EUR XETRA +0,45%

5 commentaires

  • 11:35

    444 fermetures de sites industrielles . La vraie nouvelle est que la CGT sait compter . C'est un domaine où elle a fait beaucoup de zèle depuis de nombreuses années.


Signaler le commentaire

Fermer

A lire aussi

Mes listes

Cette liste ne contient aucune valeur.
Chargement...